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N’opposons plus vie pro et vie perso!

L’intérêt de la prise en compte de la psychologie dans l’environnement de travail.

Le bleisure s’apparente souvent à des thématiques “légères” qui peuvent se traiter en quelques centaines de caractères. Prenant le contre-pied de ce postulat, nous allons vous démontrer dans cette série d’articles consacrés à la psychologie au travail que le bleisure va bien au-delà de quelques activités ludiques et/ou récréatives.

 

L’équipe de Bleisure.fr vous proposera dans l’année plusieurs dossiers thématiques construits de façon identique afin de vous permettre d’appréhender chaque sujet de manière globale et selon vos exigences et attentes. Nous vous proposerons par thème : un article de cadrage, un article illustratif et une ou plusieurs interviews d’expert. Sont d’ores-et-déjà programmés : la psychologie au travail, la sûreté en mode bleisure, la gastronomie. D’autres dossiers s’ajouteront dans les prochains mois. Bien évidemment, nous conservons à côté nos articles “spots”, de partage d’expérience, de tests et avis, etc.

 

Ouvrons le bal ! Sans prétention et avec toutes les mises en garde qui s’imposent au regard de la sensibilité de chacun au présent sujet, nous allons vous livrer quelques clefs pour atteindre un équilibre entre vie pro et vie perso. Celles-ci seront  applicable à la vie de l’entreprise, comme pour le collaborateur en tant qu’individu.

La psychologie du travail englobe 3 dimensions : l’étude du collaborateur, l’analyse du collaborateur face à une activité et l’étude des comportements de groupe au niveau organisationnel.

L’ensemble de ces analyses a pour but de favoriser le bien-être des collaborateurs, leur efficacité, et le travail en équipe et in fine, l’amélioration globale de l’environnement de travail.

A travers des pratiques comme le bleisure et l’évolution des entreprises, les problématiques autour du bien-être en entreprise sont sans aucun doute à prendre en compte. Elles ont d’ailleurs été mises en valeur par le biais du sondage mise en place sur notre blog depuis plusieurs semaines, reprenant 2 questions très simples :  “Pour vous le Bleisure c’est ?” et “Le Bleisure rime avec ?”.

Nous avons récoltés 320 réponses, mettant clairement en évidence le besoin des collaborateurs autour de leurs attentes et envies en terme de bleisure, traduisant donc la prise de conscience obligatoire de la part des entreprisesEn réponse à la première question, ce sont en effet presque 60% des sondés qui affirmaient que le Bleisure était bien une réalité, lorsque moins de 10% ne l’envisage que comme un simple concept marketing. L’ensemble des sondés pensent qu’il s’agit d’une tendance globale, contre seulement 3,1% affirmant que c’est un concept générationnel.

Dans la même dynamique, le classement des notions rimant avec “bleisure” est extrêmement révélateur : “un meilleur équilibre entre vie pro et perso” arrive en tête du sondage, suivi par la notion de “bien-être”, de “productivité”, “réduction du stress” et “fidélité à l’entreprise”.  

 

Pour appréhender au mieux ce dossier, un rappel des définitions des termes associés :

  • Le Blurring est le brouillage, pour le voyageur d’affaires, de la frontière entre vie professionnelle et vie privée. Résultant de l’évolution des modes de vies, le confort est l’attente principale des voyageurs d’affaires. Pour illustrer ce phénomène : 55% des entreprises Françaises équipent leurs salariés de smartphones lorsque 71% d’entre eux utilisent leurs propres appareils à des fins professionnelles. Dans la même dynamique, 78% des managers sont sollicités par leur travail en dehors des heures de bureau, a contrario 81% des managers sont amenés à régler des problèmes personnels pendant leurs heures de travail (Enquête Edenred). Aujourd’hui, le Blurring se traduit à présent par des prestations de qualités, mais également des activités et services annexes procurant une certaine jouissance.
  • Le Bleisure est la contraction entre 2 thèmes anglophones : Business + Leisure.  Ce concept relativement nouveau implique d’allonger son déplacement professionnel de quelques heures ou quelques jours dans le but de découvrir, visiter, et profiter pleinement de son lieu de séjour. Avec l’avènement du Blurring dans les habitudes des voyageurs, les problématiques Bleisure de l’entreprise apparaissent.

 

  • Le Coworking est un type d’organisation du travail impliquant l’intégration d’espaces de travail partagés, ou d’intégrer un réseau de travailleurs déjà fondé ayant pour objectif le partage des connaissances et compétences.
  • Le Home office ou Work-From-Home est tout simplement le concept relatif au “travail à la maison” : il est basé sur une méthode de travail plus souple, et reste souvent ponctuel et occasionnel.
  • Le Mobile working n’est pas lié à un lieu physique ; il donne la possibilité et les outils aux collaborateurs d’exécuter leurs tâches professionnelles où ils le souhaitent. Les espaces de coworking peuvent ici être utilisés.
  • Le Télétravail quant à lui représente le “travail à distance”. Plus régulier, il est régi par le code du travail.

Psychologie au travail, miser sur des espaces de travail alternatifs pour le bien-être du collaborateur

  • Le Coping est la manière dont le collaborateur fait face au stresseur. Il correspond aux efforts cognitifs et comportementaux entreprises afin de limiter l’écart perçu.
  • Le Quotient émotif est la capacité à exceller dans les relations personnelles et de comprendre, analyser et questionner ses sentiments, l’auto motivation et l’empathie.
  • L’Ergonomie cognitive s’intéresse aux processus mentaux affectant les interactions entre les hommes et les autres éléments d’un système (la perception, la mémoire, le raisonnement, etc).
  • Le Burnout correspond au syndrome d’épuisement professionnel, reconnu médicalement.

 

Dans les années 50 déjà, les travaux de Maslow avaient beaucoup contribué au développement de la psychologie du travail via son analyse sur la motivation par la hiérarchisation des besoins. Tout porte à croire que les concepts relatifs à la psychologie du travail, intégrer des techniques de management nouvelles, appréhender les besoins de son collaborateur différemment ou encore, accroître la productivité par l’amélioration des espaces de travail deviennent aujourd’hui une nécessité pour les entreprises. Soulignons également que notre industrie est en constante mutation : avancées technologiques, digitalisation, nouveaux modèles organisationnels, nouvelles formes d’emplois, robotisation, etc… A l’image de la dernière conférence de l’AFTM menée par Julien Chambert, sur le thème de la data et de la préférence humaine.

L’ensemble de ces phénomènes ne cessent de bouleverser nos organisations et il est essentiel de réfléchir au sens que prend le travail de nos jours et d’adapter les conditions socioprofessionnelles des collaborateurs en tant qu’individus.

Dès lors que ces problématiques sont soulevées, de nombreuses questions apparaissent  côté entreprise : “Comment améliorer la productivité de mes collaborateurs tout en leur évitant une surcharge de stress ?”, “Quels sont les facteurs d’engagement, de motivation et de bonheur au travail ?”, “Mon management actuel est-il adapté à l’évolution de mon industrie, entreprise ?”, “Adopter le bleisure, et l’intégrer à ma PVE, certes, mais qu’est ce que cela implique d’un point de vue légal ?”, “Quels sont ces nouveaux métiers, comme happiness manager ?”, etc.

Du côté collaborateur, les questions sont tout aussi nombreuses : “Comment trouver l’équilibre et jongler entre ma vie professionnelle et professionnelle ?”, “Peut-on travailler différemment entre collègues ?”, “De quoi ai-je besoin pour produire plus, et mieux, sans en faire pâtir mon bonheur personnel ?”, “Mon stress actuel émane t-il de quelqu’un extérieur ou est-ce moi-même qui le crée ?” etc.

 

Des défis sont à relever par les entreprises, dans un but d’accroissement de productivité, de fidélisation des salariés et d’image de marque. Concernant le collaborateur, son bien-être est une question de plus en plus présente, avec la génération des millennials. Il n’est plus question de se laisser submerger par le stress et un manager trop intrusif ; il faut pouvoir évoluer dans un cadre chaleureux, rappelant le confort du logement, et intégrant divertissements pour offrir une valeur ajoutée non négligeable.

Dans les prochains articles, nous mettrons en lumière les tendances nouvelles autour de nos modes de vie, notre alimentation, nos loisirs, etc, et comment celles-ci impactent les besoins et les envies des nouveaux collaborateurs, mais aussi comment ceux-ci deviennent ainsi les enjeux actuels des entreprises.

 

Parce que le Bleisure fait partie intégrante de l’évolution de nos univers de travail, l’objectif que nous nous sommes fixés est de vous permettre, acheteurs, travel managers, décisionnaires, directeurs de communication, responsables financiers, RH, etc, la bonne compréhension de ce sujet, et la vision globale des problématiques associées.

 

Rendez-vous dès mercredi prochain, pour une première étude détaillée de la psychologie du travail !

Et rappelez-vous ce maître-mot : l’équilibre comme porte d’entrée au bien-être.