Cette semaine c’est à l’occasion d’un rendez vous professionnel que nous devons nous rendre sur Genève en Suisse. Les rendez vous n’étant pas le même jour, nous en profitons pour étendre la durée du séjour et découvrir cette ville. Au final 3 jours sur place partagés entre rendez vous professionnels, découverte et délocalisation du bureaux (en Suisse, il y a pire comme délocalisation). Pour une fois, nous voyageons à 2, je suis avec Loriane dans ce déplacement en mode Bleisure. C’est l’occasion d’avoir peut être plusieurs points de vues.
Je dois avouer que je ne connaissais pas bien la destination et ses attraits. Jusqu’à ce jour j’avais eu l’occasion d’aller plusieurs fois sur Genève, mais jamais de rester ni même de chercher à découvrir la ville. Nos rendez vous étant en plein centre ville, nous choisissons de partir en train, plus rapide que l’avion et surtout le coût complet semble plus intéressant… Accessible, en seulement 3h avec le TGV Lyria et sympa, le trajet nous permet de profiter de paysages magnifiques. De plus, nous évitons toutes les formalités que l’on rencontre à l’aéroport.
Quelques arguments supplémentaires pour les fans inconditionnels de l’avion comme Thibault : Départ de Gare de Lyon (hyper accessible) et arrivée en plein centre ville. Pas de formalités douanières (les douaniers veillent cependant, mais pas de contrôles de sécurité systématique). Nous avons pu travailler en gare et pendant toute la durée du trajet car l’ordinateur est en permanence utilisable. La 1ère classe du TGV Lyria bénéficie des prises électriques et des larges tables dans les sièges. Un repas est également servi à bord.
Le voyage commence dès l’arrivée en gare, à Paris Gare de Lyon. Notre billet nous donne l’accès au Salon Grand Voyageur : un espace détente prêt à nous accueillir avec canapés, boisson chaude et magazines – offerts -, et tout le nécessaire pour travailler, sans décharger les batteries. Et la voie du train indiquée via les écrans d’affichage comme en gare. Il ne reste plus qu’à optimiser son temps en attendant le départ!… Nous en profitons pour se “briefer” sur les objectifs des rendez-vous autour d’un café.
A bord du TGV Lyria, dès notre arrivée, on nous propose des journaux en libre-service (il y en a pour tous les goûts), et l’accueil et le service sont de qualité. Nous testons le nouveau service de repas à la place. Viande ? Poisson ? Végétarien ? Avec boisson, il y a le choix pour ce midi. A noter que Lyria propose aussi des petits-déjeuners ou collations en fonction de l’heure de départ.
Personnellement, pour passer le temps, j’ai préféré alterner entre travail et repos, et Loriane profite également des paysages dans le TGV. A cette période de l’année, les montagnes sont enneigées et avec le lac en premier plan, on est déjà dépaysé.
En arrivant à la gare de Genève Cornavin, première bonne impression. On le remarque dès notre arrivée à la Gare refaite il y a peu de temps. On s’y repère bien. Nous cherchons les taxis sans difficulté pour rejoindre l’hôtel. En réalité le Royal Manotel est juste à côté de la gare, nous y étions plus vite à pied. C’est ce que le chauffeur nous confirme, mais bonne expérience tout de même car très serviable et ouvert, nous avons pu payer la petite course en carte bancaire.
Un grand avantage de la ville : tous les visiteurs bénéficient d’un “pass transport” pendant la durée de leur séjour. Rien de plus simple : le garder sur soi lors de ses déplacements en transports en commun. Pas de budget à prévoir à ce niveau-là. La réception nous l’a remis lors check-in, mais vous pouvez le prendre directement à la gare (ou à l’aéroport) à votre arrivée. Le réseau de transports est bien desservi et les signalétiques sont excellentes ! Les trams et bus sont propres et bien entretenus, à l’image des rues de la ville. A noter que la ville est adaptée pour les PMR.
On fait directement le check-in au Royal Manotel 4*. Nous arrivons dans un lobby à la décoration néo-classique, qui pose immédiatement une ambiance traditionnelle. L’accueil a été personnalisé et rapide, très qualitatif. Nous découvrons les chambres décorées dans le même style que l’hôtel, qui nous transportent comme dans une maison de campagne – avec tout le confort. Dans la chambre supérieure : minibar, coffre-fort, service en chambre et petites attentions de l’hôtel qui personnalise ses échanges. (www.hotelroyalgeneva.com) Mais pas le temps de se poser, on enchaîne sur un rendez-vous pro.
Un peu plus tard, on peut vraiment découvrir les nombreux services de l’hôtel. Après cette journée de transport et de rdv, possibilité de profiter des services sur place si pas l’envie de ressortir. Faites votre choix entre la salle de fitness, le spa (sauna et hammam) et le Bogie’s bar et ses fauteuils autour d’une cheminée centrale. Le wifi est accessible partout et le calme règne.
L’hôtel fait partie du groupe Manotel qui a 6 hôtels dans un secteur concentré autour de la gare. Chaque hôtel a une thématique (voir l’article « Genève : Bleisure en mode expert » pour plus d’informations sur les hôtels https://www.bleisure.fr/geneve/). La réception nous a remis des bons de réduction pour profiter des équipements et restaurants de chaque hôtel.
Pour le premier soir, nous décidons de tester le restaurant de fondue l’Edelweiss, qui appartient à l’hôtel du même nom. Cadre typique et chaleureux comme dans un chalet de montagne. La décoration vous met de suite dans l’ambiance… C’est un véritable chalet reconstitué à l’intérieur de ce lieux ! L’installation à l’étage du chalet rajoute au côté exclusif des espaces dessinés, mais ouverts. On valide la fondue et l’ambiance !
Des visites sont d’ailleurs organisées par les hôtels Manotel pour les voyageurs d’affaires qui ont le temps pour pratiquer le Bleisure.
Sur place nous avons découvert la bise noire : ce vent frais que l’on surnomme comme ça car il transperce les vêtements. Véridique.
Niveau restauration, on a testé le “Bistro” de l’hôtel Royal, et son plat du jour original: un burger de sanglier. Pour environ 30 francs suisses par personne, nous n’avons pas été déçus par le service et la qualité du plat. A noter que l’hôtel nous avait remis 25% de réduction à donner au “Bistro”.
Le Royal inclut un restaurant semi gastronomique sur la base d’une dizaine de personnes autour de 3 tables. Le chef Armel Bedouet, 3 toques au Gault et Millau, se déplace entre les tables pour personnaliser le repas suivant la saison, pour moins de 100€ par personne. Nous n’avons pas eu l’occasion de le tester…
En fin de journée, je prends le temps d’aller faire un tour en ville. Le centre n’est pas très loin de l’hôtel et je récupère un des nombreux bus à la gare jusqu’à l’arrêt “Métropole”. La vue sur le lac Léman visible depuis le tram nous donne déjà un aperçu. On arrive vraiment au niveau de la confluence entre le Rhône et le lac Léman, qui séparent la ville en 2 rives, accessibles par de nombreux ponts. Je conseille d’en traverser au moins un et si possible le Pont du Mont Blanc qui est le plus réputé et depuis lequel on aperçoit le fameux jet d’eau. Avec le fort vent pendant notre séjour, on n’en a pas profité. Il y avait d’ailleurs peu de monde dans les rues.
J’arrive à la rue du Rhône, connue pour ses nombreux magasins de luxe. Si on veut faire du shopping ou admirer les façades et les vitrines, au début de période de noël pour cette fois-là, c’est plutôt sympa. Mais pour chercher un peu d’animation, je pars vers la vieille ville. J’étais un peu étonné car la plupart des chemins n’étaient pas éclairés, je me suis demandé si j’étais au bon endroit et un passant me l’a confirmé. Du coup j’ai fait une longue balade où j’ai vraiment pris plaisir à découvrir les petites rues et les bâtiments comme la Cathédrale Saint-Pierre. Ici et de temps en temps, j’ai dû m’éclairer avec le flash du téléphone. Je l’ai utilisé pour tout le retour et même si j’ai croisé quelques personnes qui erraient, je ne me suis pas senti en insécurité. Mais pas tellement d’animation en cette soirée de novembre…
Le soir je rejoins Loriane dans la vieille ville. Je constate avec étonnement, que c’est très calme… Heureusement cette partie de la ville propose de nombreux restaurants de toutes sortes. On choisit le Bacco : un “wine bar” avec des influences italiennes et espagnoles, un peu bobo, on s’y sent bien. Aménagé tout en longueur avec une partie tables hautes et tables basses, ambiance conviviale où on est accueillis comme à la maison, ce qui change des endroits un peu guindés des restaurants d’affaires. On choisit les tapas et le vin conseillé par notre serveur : un bon moment d’échange, on recommande pour un arrêt détente et partage ! (>https://www.bacco-geneve.ch/)
Pour le retour, pas de difficultés car l’hôtel étant proche de la gare, de nombreuses lignes font la correspondance du centre à Cornavin.
Ce lieux est une véritable découverte. Contemporains, branché et décoré de manières très agréables (graffitis, mur de guitares, oeuvres d’art,…)
Après un rendez-vous pro dans cet hôtel, nous en profitons pour nous installer dans le lobby pour travailler. L’hôtel axe son positionnement sur le style urbain trendy et propose un lobby à plusieurs espaces suivant les envies : eat & go, petit café, lounge… Avec une déco hyper flashy et la musique rock/atmosphère, on avait un peu peur de l’ambiance de travail mais en fait, pas de difficulté à s’entendre et à débriefer si besoin. Le coin cheminée, les canapés et les fauteuils au milieu des œuvres d’art font un espace de travail différent et agréable.
Sur les conseils d’un Suisse avec qui nous avions eu rendez vous, nous sommes allés à Carouge, ancienne cité sarde construite au XVIII° siècle, accessible à 20 minutes en tram de la gare. Ce petit village a sûrement ses charmes… mais à cette période de l’année, nous n’avons pas été enchantés. Vous pouvez y faire un tour pour faire une pause dans la vie rythmée de la grande ville et flâner le long des rues aux allures méditerranéennes, déjeuner en terrasse dans un des restaurants typiques, entrer chez un artisan au détour d’une rue… Pourquoi pas en fin d’un long séjour mais si votre temps est limité, préférez aller au Musée Patek Philippe, “temple de l’horlogerie”, déguster du chocolat ou visiter une fabrique de couteaux suisses. Certains ateliers prévoient même l’apprentissage de ces techniques. Pour une visite de l’usine de Frédérique Constant, célèbre fabricant de montre, ou de Victorinox, expert des couteaux suisses depuis 1884, vous pouvez vous adresser au groupe Manotel qui s’occupe de tout. A noter que les magasins d’usine sont moins chers que les magasins de vente pure. C’est sûrement la bonne idée et l’occasion et de ramener un souvenir local.
Pour les passionnés d’horlogerie, en plus du musée Patek, Manhotel propose de vous organiser une visite privée de la manufacture horlogère Frédérique Constant. C’est un moment exclusif qui est proposé, avec la possibilité d’avoir une initiation aux techniques horlogères. A noter que cela n’est pas possible en dehors d’une réservation via l’hôtel. Penser à réserver 48h à l’avance ou mieux encore, au moment de la réservation de votre séjour. Les réceptions des hôtels Manhotel s’occuperont de la logistique pour vous !
Pour autant, Genève n’est pas la ville la plus fun qui soit. Cela reste une ville pour les affaires et empreinte de luxe. Le titre de Genève la discrète lui va comme un gant… discret pour son légendaire secret bancaire, discret pour le calme qui y règne entre le lac et les montagnes environnantes et discrète par sa population.
Cependant, les gens sont hypers agréables et serviables, la ville vaut le temps d’une visite. Les bords du lacs au soleil sont très agréables, la vieille ville est sympa avec ses petits restaurants et ses ambiances diverses. Et qui plus est, il règne une sentiment de tranquillité dans toute la ville, même dans les rues plus sombres où certains traffic se déroulent, nous nous sommes jamais sentis en insécurités.
La visite des vignes, le ski en hiver ou encore les ateliers d’horlogerie à visiter sont autant d’occasions de prolonger son séjour en mode Bleisure à Genève… la discrète.
Cet article vient en complément de l’article bien plus détaillé que Thibault à rédiger sur la ville pour un voyage Bleisure à Genève.
Depuis la fin du 20ème siècle, le poker s’est véritablement démocratisé dans le monde. En…
Dans un monde après-covid où les habitudes des voyageurs sont bouleversées, le secteur du tourisme…
La crise sanitaire a bouleversé le quotidien de millions d'Européens, mais aussi leur manière de…
Lors d'un déplacement professionnel, le transport est un élément majeur. Pour se rendre à un…
Trainline lance Récup’Retard, une fonctionnalité permettant de faciliter la compensation d'un billet de train en…
Avec la crise sanitaire, partir en voyage d'affaires peut devenir très compliqué et briser vos…